Les nuisances sonores ont diminué, avec une réduction des bruits de freinage et d’accélération le jour, et des bruits de roulement la nuit. « Les baisses de niveaux sonores constatées (-1,2dB(A) la nuit, et -0,5 dB(A) le jour) sont équivalentes à ce qui pourrait être obtenu par une réduction de respectivement 25% et 10% du volume de trafic », assure une étude de la mairie de Paris et de la préfecture de police, publiée lundi.
Associée à la pose de revêtements antibruit « sur 100% des zones habitées » du périphérique avant 2020, la baisse de la vitesse « permettrait de réduire de 68% le nombre de riverains exposés à des niveaux de bruits insupportables », expose Christophe Najdovski. Soit près de 13.000 personnes sur 100.000 contre 40.000 actuellement.
Réclamé de longue date par l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, l’abaissement de la vitesse maximale autorisée sur le boulevard périphérique parisien, à 70km/h au lieu de 80km/h, est entré en vigueur le 10 janvier 2014. Mais si la question venait à se poser, Christophe Najdovski écarte pour l’heure une nouvelle réduction de la vitesse de jour.
Après être resté 21 ans (1993-2014) « bloqué » à 80Km/h, le périphérique parisien n’a peut-être pas encore trouvé sa vitesse de croisière.